Il n’y a presque pas de limites dans le monde du DIY pour cigarettes électroniques. Tout vapoteur a désormais la possibilité de moduler son appareil à souhait. Une tendance semble s’imposer de plus en plus dans cet univers : le subohm. Il s’agit, en réalité, d’un mode de customisation qui permet aux vapoteurs de générer plus de vapeurs. Nous vous proposons d’en savoir plus sur cette pratique, notamment sur ses avantages et inconvénients. Avant d’aborder la lecture, sachez qu’il y aura dans cet article un certains nombres de termes techniques, des mots appartenant au jargon des vapoteurs, si vous n’êtes pas familier du lexique de la vape, vous devriez avoir un genre de dico comme celui proposé par wikivape.
Le subohm, une pratique très en vogue
Vous avez certainement entendu parler au moins une fois des compétitions qui réunissent plusieurs vapoteurs qui devront prouver qui a la plus grosse vape. Eh bien, ces fameux tournois de « clouds » sont des occasions pour les aficionados du vapotage de faire montre de tout le potentiel des cigarettes électroniques.
Au cours de ces dernières années, la course au nuage, encore appelée cloud chasing, est devenue une réelle tendance. Plusieurs raisons justifient cet attrait pour les gros nuages. Elles sont d’ordre esthétique, mais sont également liées à la passion de certains geeks qui voient dans cette pratique une façon d’accentuer la quantité de vapeur. Les anciens gros consommateurs de cigarettes électroniques n’en demandent pas plus.
Vous vous demandez, sans doute, comment on peut faire d’aussi gros nuages à partir d’outils si minuscules que sont les e-cigarettes modernes. La réponse à cette question trouve son origine dans la physique et spécifiquement dans le subohm. En effet, cette explosion de vapeur est obtenue à la suite d’un paramétrage effectué sur la valeur de la résistance de l’atomiseur. On diminue cette valeur sous 1 ohm, d’où l’appellation subohm qui signifie « en dessous de l’ohm ».
Ce que vous devez retenir de cette notion est que la puissance électrique produite dans la chambre d’atomisation varie en fonction des paramètres électroniques de la batterie, et plus important encore, de la valeur de la résistance symbolisée par « ohm ».
Les toutes premières cigarettes électroniques avaient des résistances ayant une valeur supérieure à 1 ohm, afin d’équilibrer le pourcentage de production de la vapeur/consommation d’énergie. Cependant, seulement quelques années ont suffi aux amateurs de bricolage pour apprendre cette constitution et construire des appareils suffisamment performants.
Ceux-ci sont dotés de résistances plus ou moins appropriées à la production d’une vapeur abondante. Ainsi est née la tendance du subohm qui recommande l’utilisation d’une résistivité en deçà de 1 ohm.
Avantages et inconvénients du subohm
Si le subohm peut se montrer avantageux dans certaines conditions, il n’est pas pour autant exempt de quelques inconvénients susceptibles de décourager les débutants dans le monde de la vape.
Avantages du subohm
L’avantage principal du subohm, c’est d’avoir plus de vapeur. Il offre également un hit plus renforcé. Peu de doutes existent quant au fait que les gros nuages sont plus divertissants.
La pratique du subohm aide les consommateurs de cigarettes électroniques à mieux gérer le taux de nicotine que contiennent leurs e-liquides. Ce faisant, ils peuvent réduire ce taux et obtenir une vapeur un peu plus chaude qui donne les mêmes sensations qu’une cigarette traditionnelle.
En outre, les vapoteurs d’un niveau intermédiaire ont énormément d’options grâce au subohm. Ils peuvent trouver, sans aucune gêne, la vape qu’il leur faut et qui est utile au sevrage tabagique. Choisir de vaper en subohm impose, néanmoins, certaines conditions.
Inconvénients du subohm
Même si le subohm ne s’adapte pas obligatoirement aux papilles sensibles et aux gorges des débutants, il n’est pas conseillé que ce profil de consommateurs l’adopte. Le subohm provoque une débauche d’énergie assez élevée afin de produire le plus de vapeur possible.
Le problème réside dans la méthode d’inhalation, car une telle densité incitera le vapoteur à la technique d’inhalation directe. Sauf que le « direct to lung » n’est pas une technique à la portée des vapoteurs débutants, mais plutôt des experts en vapotage.
L’autre inconvénient de taille du subohm concerne la surconsommation. En effet, la forte densité de la vapeur est aussi un moyen pour les débutants de pousser sur leur consommation de l’e-liquide et de la batterie. Aussi, la pratique du subohm réduit considérablement le rendu des saveurs de la cigarette. La haute puissance altère les saveurs de la vape qui deviennent, d’emblée, moins appréciables.
Enfin, il existe toujours un double risque qui guette les vapoteurs experts. L’utilisation du subohm nécessite un assemblage réussi entre les batteries, les accus et les résistances. Pour finir, les dépenses en e-liquides sont plus conséquentes en raison de la consommation plus rapide de ceux-ci.